De jeunes étudiants internes dans un hôpital avaient eu l’occasion de poser des questions à trois cardiologues du centre hospitalier. Voici en quelques lignes le résumé de l’interview.
La première question : comment fonctionne le cœur ?
Le bilan de l’activité en cardiologie peut s’évaluer en 1 500 patients en cardiologie par an, dont 500 d’entre eux sont mis en soins intensifs. C’est un peu dynamique parce qu’un patient passe au moins une dizaine de jours à l’hôpital. Bien évidemment, les jeunes s’intéressent à la filière et ils sont bien cadrés afin de participer activement aux explorations et y développer leurs compétences.
Cette question a l’air bête, mais on n’imagine pas son importance, et il y a effectivement certaines informations que l’on ignore. Alors, le cœur est un muscle un peu particulier qui a pour rôle de pomper le sang et de le distribuer par ses tuyaux de conduite ce sang dans le corps. Le cœur se compose de deux ventricules : celui du droit qui peut le sang dans les poumons, et dans la circulation générale pour celui du gauche.
La seconde question : comment soigner une maladie cardiaque ?
Déjà, les deux ventricules composant le cœur se divisent encore chacun d’eux en deux cavités, donc en tout, 4 cavités. Le problème cardiaque le plus fréquent est l’insuffisance cardiaque. C’est un battement du cœur qui survient d’une manière précoce et qui casse la rythmicité du cœur. Il y a des rythmicités qui sont lentes parce que l’électricité produite par le cœur n’arrive plus à booster la fluctuation du sang. Et il y a des arythmies qui sont par contre rapides et qui peuvent finir à un arrêt cardiaque. Le traitement primordial est d’abord médicamenteux qui a permis de réduire la mortalité dans la maladie. Dans certains cas, l’intervention médicale peut améliorer la situation. Et dans un cas plus avancé, une greffe cardiaque est utile, ou carrément une implantation d’une machine.
La routine de ces cardiologues est plus ou moins régulière par jour avec : échographie de stress, échographie d’effort, échographie cardiologie standard et une évaluation de la valvulopathie et l’échographie transœsophagienne.
